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Se faire Uberiser? Créer la rupture, ne pas la subir

  • By Christophe Ponchon
  • Published 20 mai 2015
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Les langueurs du mois de mai avec ses ponts et viaducs (un record cette année) donnent un avant-goût de repos bien mérité et invitent à se projeter vers la trêve estivale…

Mais à l’heure où les prémices porteuses d’espoir -annoncées en une de tous les médias- d’une reprise économique le disputent aux mauvais augures -rachats de fleurons nationaux par les étrangers, économies gouvernementales et chômage record- l’incertitude demeure, voire s’accroît.

 

« Tout le monde commence à avoir peur de se faire Uberiser »  (Maurice Levy, Financial Times 14/12/2014)

Tout le monde a peur de se faire ubériser

Etre ou ne pas être victime d’une rupture de modèle d’affaires ?

 

A ce qui précède s’ajoutent les nombreuses ruptures de modèles d’affaires (la recherche du terme « uberisation » renvoie 31.800 résultats sur Google.fr…) rendues possibles par la digitalisation accrue de l’économie et l’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs sur tout le globe et dont l’ambition rompt avec celle de leurs aînés : le monde comme territoire de jeu sinon rien !

Les exemples abondent et il n’est probablement nul secteur d’activité qui ne se sente menacé.

A tout seigneur, tout honneur. Ainsi, le néologisme « Uberisation » tire-t-il son origine de la société UBER qui a introduit l’une des ruptures les plus remarquées -décriée systématiquement par les taxis et régulièrement par les pouvoirs publics d’un côté, plébiscitée par les utilisateurs et les chauffeurs privés de l’autre- au monde de ces derniers mois. Tout « simplement » en ayant construit une offre d’intermédiation performante permettant le déplacement d’un point à un autre par un simple « toucher de bouton » comme une alternative plus pratique et plus économique que le recours aux traditionnels taxis.

Citons également AirBnB ou Booking qui sèment le trouble dans l’univers de l’hôtellerie ou encore Lending Club ou Prêt d’union qui marchent sur les platebandes des établissements bancaires.

Les lecteurs de ce billet auront vite fait de compléter la liste…

Mais il n’est nul besoin que l’adversaire soit nommé pour présenter une menace pesant sur des acteurs en place.

Ainsi, qui aurait pu dire que le syndicalisme pourrait se trouver menacer par les réseaux sociaux et l’ instantanéité qu’ils offrent : « à l’heure de la révolution numérique, plus besoins d’intermédiaires : c’est l’ubérisation du syndicalisme ! »

Après internet, puis les outils nomades qui ont permis les premières ruptures de modèles d’affaires et l’émergence de ces nouvelles icônes de l’économie mondiale, les objets connectés (« Internet of Things » Iot) et l’imprimante 3D sont d’ores et déjà les prochains vecteurs des ruptures à venir.

 

L’urgent est fait, l’impossible est en cours, pour les miracles… prévoir un délai

La relation que nous avons au temps qui passe ne cesse d’évoluer, ou plutôt serait-on tenté de dire, ne cesse de se détériorer.

L’information est omniprésente et tend à nous submerger (« infobésité » renvoie 69.300 résultats sur Google.fr !).

Emails, reportings se succèdent sans relâche sur nos écrans.

Refuser l'infobésité

La vague du numérique : la prendre et la surfer ou se laisser submerger ?

L’urgence qu’on leur prête nous oblige à les consulter tout le temps en toutes circonstances. Difficile de s’y soustraire.

Qu’il semble loin le temps où on les lisait confortablement installé à son bureau en amont de la réunion à venir ou après celle que l’on venait de terminer.

Maintenant on les consulte et on les traite pendant les réunions, dans les transports…

Plus une minute à perdre. Et comme tout le monde accède à tout le monde, le nombre d’emails, de questions et de reportings s’accroît de manière exponentielle…

Pour les miracles… ? Prévoir un délai !

 Le Big Data : f(t,Qi)

Le « Big Data » est annoncé comme la révolution majeure à ne pas râter

De manière forcément réductrice, le Big Data est fonction (au sens mathématique du terme) du temps (t) et de la qualité des données disponibles à traiter (que nous nommerons Qi).

Big-data-f(t,qi)

Le Big data : une question de qualité des données (plutôt que de quantité!) corrélée au facteur temps

 

Cette fonction vise à répondre à la question suivante :

Comment définir (d’un point de vue qualitatif donc) puis obtenir, organiser, hiérarchiser et traiter une quantité d’informations à déterminer sur une période à définir, pour produire des éléments d’information visant à générer pour l’entreprise un avantage concurrentiel  sur son marché ?

Le Big Data sera-t-il  la promesse de la domestication de l’infobésité grâce à la puissance du digital ?

Impossible d’apporter une réponse définitive à ce stade, chacun aura son opinion sur le sujet. A coup sûr, nombreux seront ceux qui s’égareront en faisant de Qi une variable basée sur la quantité plutôt que sur la qualité.

Pour le moment, tout un chacun y verra au choix : une nouvelle vague qui va le submerger, une menace pour soi-même, son entreprise, ses parties prenantes (clients, fournisseurs…), ou bien encore  une opportunité à saisir…

***

Comment dans ce contexte caractérisé par des ruptures (récentes, présentes et… à venir) de modèles d’affaires d’une part, un environnement économique peut-être en cours de retournement d’autre part, ce sentiment d’urgence permanent et oppressant enfin, partir cet été l’esprit confiant ?

Perspicio est à vos côtés pour vous aider à prendre conscience des risques auxquels vous vous trouvez exposés, des incertitudes auxquelles vous êtes confronté(e) mais aussi et surtout des opportunités qui s’offrent à vous.

N’attendez pas d’être la cible de la prochaine rupture de modèle d’affaires à venir pour réagir !

Il se pourrait fort bien qu’il soit alors trop tard…

Prenez plutôt les devants et changer à votre profit les règles du jeu qui prévalent aujourd’hui dans vos environnements et laisser aux autres la nécessité de réagir et de tenter de s’adapter…

Adoptez à votre profit notre signature et mettez-vous en posture d’agir en conscience pour être –et donc partir en congé- en confiance !